Les personnes travaillant dans l’industrie de construction ont pour mission de construire, de réparer, de rénover, de détruire ou de modifier des maisons d’habitation, des bureaux, des lieux de culte ou encore des hôpitaux. La grande majorité des travailleurs dans ce secteur ne sont pas qualifiés, dans les pays industriels, ils représentent entre 5 à 10 % de la main-d’œuvre. Puisque les travailleurs du bâtiment s’exposent à des risques considérables, des normes ont été mises en place pour les protéger.
Les risques les plus fréquents dans l’industrie de construction
Dans le cadre de la sécurité et de la santé au travail, les travailleurs s’exposent à cinq grands risques : les risques matériels, physiques, chimiques, biologiques et sociaux. Les risques matériels englobent les chutes de personnes ou d’objets, l’instabilité des sols ou encore la mauvaise manipulation d’engins imposants. Ce ne sont là que quelques exemples pouvant conduire à des accidents graves voire mortels. L’imposition de délais d’exécution très courts peut aussi mener à des conditions dangereuses puisque les ouvriers doivent souvent improviser pour respecter ces délais. Les risques physiques sont liés au bruit, à la chaleur, aux vibrations ou encore à la pression. Il peut arriver que les employés travaillent sous la pluie, la neige ou des températures extrêmes. Ces modalités de travail peuvent fragiliser leur état de santé. Par ailleurs, en inhalant des polluants présent dans l’air, la poussière ou encore les fumées, ils s’exposent à des risques chimiques. La pollution chimique prend l’apparence d’un liquide, ou semi-liquide comme les colles, les adhésifs, le goudron ou encore sous une forme pulvérulente comme le ciment. Les risques biologiques sont quant à eux liés à l’exposition prolongée à des micro-organismes ou des surfaces toxiques comme les champignons ou des microbes provoquant des maladies contagieuses. Enfin, l’industrie de construction peut être confrontée à des risques sociaux qui sont associés à l’organisation sociale.
La protection des travailleurs
La norme de sécurité dans le secteur oblige l’intervention d’un coordinateur de sécurité sur les chantiers où il y a plusieurs entrepreneurs. Cette exigence s’applique tant pour la construction de bâtiment neuf que pour les travaux de rénovation. Si l’ensemble des travaux n’est pris en charge que par un seul entrepreneur, celui-ci n’est pas obligé de désigner des coordinateurs. Dans ce cas, c’est l’architecte et le maître d’ouvrage qui ont le devoir de faire respecter les principes de prévention. La réglementation est également plus simple pour les chantiers inférieurs à 500 m². L’architecte et l’entrepreneur peuvent en effet, assurer ce rôle. D’autres normes de sécurité et d’exigences sont également diffusées au niveau de toutes les entreprises afin de promouvoir la sûreté des employés. Ces dispositions doivent être appliquées de manière scrupuleuse. Une politique de prévention peut enfin être établie dans l’entreprise tout entière. Le document met en avant des directives pratiques et concises définissant les risques et la manière de les maîtriser. Les responsabilités sont clairement définies et des normes de performance sont établies. Le respect de ces normes est vérifié et les infractions sont condamnées.